Nous avons plus besoin des abeilles que des OGM !
À partir du 01/03/2012
Seize organisations lancent une campagne d’affichage à l’occasion de l’ouverture du Salon de l’Agriculture à Paris, le 25 février. Parce que "quand les abeilles auront disparues, l'homme suivra". L'enjeu vaut bien une mobilisation contre les lobbies des OGM qui veulent à tout prix faire du profit sur le dos de notre santé et celle de notre seule et unique planète!
Une nouvelle action pour sensibiliser les visiteurs et les pouvoirs publics sur l’incompatibilité des OGM avec l’apiculture : « abeilles ou OGM, il faut choisir ! »
En septembre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne a décidé que du miel contenant du pollen de maïs OGM MON810 ne pouvait être commercialisé car Monsanto n’a pas demandé son autorisation pour l’alimentation humaine.
En novembre, à la demande de Monsanto, le Conseil d’État a annulé l’interdiction de 2008 de la culture du maïs MON810. Hier, le 20 février, le gouvernement a envoyé à la Commission Européenne une nouvelle demande d'interdiction fondée sur des risques environnementaux évidents, mais qui pourrait s'avérer juridiquement fragiles face à une règlementation européenne insuffisante sur ce point ¹. Le seul argument légitime et proportionné qui résistera à toute annulation juridictionnelle est la protection de l'apiculture, des filières sans OGM ou des écosystèmes dépendant de l'abeille pour la pollinisation. Tant que le gouvernement refusera de prendre en compte cet élément, l’activité des apiculteurs français est menacée par un possible retour des OGM.
Il en va de même de la santé des abeilles car l’innocuité de ce maïs pour l’hyménoptère n’est pas établie. Plusieurs études montrent que s’il n’y a pas d’effet létal, le comportement de butinage des abeilles en est affecté. Plus généralement, l’utilisation des OGM est, dans 99% des cas, associée à l’usage de pesticides, et à un modèle d’agriculture non favorable au bien être de l’abeille. L’apparition du soja GM résistant au Round-Up, cultivé à très grande échelle en Amérique du Sud, a favorisé le développement de zones de monocultures, qui réduisent la diversité des sources de nectar et de pollen pour les abeilles tout en contaminant l’environnement sur le long terme.
Au travers de cette campagne, les 16 organisations souhaitent informer les citoyens sur les menaces que représentent les OGM pour les abeilles et l’apiculture, et sur le nécessaire choix qui se présente à eux.
Déjà plus de 200 000 internautes ont signé la pétition www.ogm-abeille.org pour demander la protection de l’apiculture et de l’abeille contre les OGM. Les visiteurs du Salon seront invités à faire de même.
[1] Les Etats membres ont plusieurs fois demandé une meilleure prise en compte des risques environnementaux.
En septembre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne a décidé que du miel contenant du pollen de maïs OGM MON810 ne pouvait être commercialisé car Monsanto n’a pas demandé son autorisation pour l’alimentation humaine.
En novembre, à la demande de Monsanto, le Conseil d’État a annulé l’interdiction de 2008 de la culture du maïs MON810. Hier, le 20 février, le gouvernement a envoyé à la Commission Européenne une nouvelle demande d'interdiction fondée sur des risques environnementaux évidents, mais qui pourrait s'avérer juridiquement fragiles face à une règlementation européenne insuffisante sur ce point ¹. Le seul argument légitime et proportionné qui résistera à toute annulation juridictionnelle est la protection de l'apiculture, des filières sans OGM ou des écosystèmes dépendant de l'abeille pour la pollinisation. Tant que le gouvernement refusera de prendre en compte cet élément, l’activité des apiculteurs français est menacée par un possible retour des OGM.
Il en va de même de la santé des abeilles car l’innocuité de ce maïs pour l’hyménoptère n’est pas établie. Plusieurs études montrent que s’il n’y a pas d’effet létal, le comportement de butinage des abeilles en est affecté. Plus généralement, l’utilisation des OGM est, dans 99% des cas, associée à l’usage de pesticides, et à un modèle d’agriculture non favorable au bien être de l’abeille. L’apparition du soja GM résistant au Round-Up, cultivé à très grande échelle en Amérique du Sud, a favorisé le développement de zones de monocultures, qui réduisent la diversité des sources de nectar et de pollen pour les abeilles tout en contaminant l’environnement sur le long terme.
Au travers de cette campagne, les 16 organisations souhaitent informer les citoyens sur les menaces que représentent les OGM pour les abeilles et l’apiculture, et sur le nécessaire choix qui se présente à eux.
Déjà plus de 200 000 internautes ont signé la pétition www.ogm-abeille.org pour demander la protection de l’apiculture et de l’abeille contre les OGM. Les visiteurs du Salon seront invités à faire de même.
[1] Les Etats membres ont plusieurs fois demandé une meilleure prise en compte des risques environnementaux.