Un viticulteur bio au tribunal pour avoir refusé d'utiliser des pesticides
À partir du 18/02/2014
Une amende de 1.000 euros, assortie pour moitié du sursis, a été requise lundi à l'encontre du viticulteur bio jugé à Dijon pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une maladie, la flavescence dorée.
Le tribunal correctionnel a mis sa décision en délibéré au 7 avril à 13H30.
Emmanuel Giboulot "a commis une infraction pénale. Il n'a pas respecté par choix idéologique l'arrêté préfectoral" qui imposait de traiter toutes les vignes de Côte-d'Or, a estimé le représentant du parquet, Jeanne Delatronchette.
Viticulteur en biodynamie depuis les années 1970, Emmanuel Giboulot avait refusé de traiter les dix hectares qu'il exploite en Côte-de-Beaune et Haute-Côte de Nuits. Même à la pyréthrine, un pesticide naturel.
Contrôlé en juillet par la Direction régionale de l'agriculture, il a été convoqué devant la justice et encourt six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.
Ce qu'en dit Emmanuel Giboulot : "Quand la maladie sera chez moi, je ferai les traitements dans le cadre collectif"
"Ce qui compte, c'est qu'il y ait une condamnation", a commenté lundi Jean-Roch Gaillet, directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Bourgogne, soulignant que M. Giboulot est le seul producteur de Saône-et-Loire et de Côte d'Or, y compris dans la filière bio, à ne pas avoir traité ses vignes.
Source: AFP
Emmanuel Giboulot "a commis une infraction pénale. Il n'a pas respecté par choix idéologique l'arrêté préfectoral" qui imposait de traiter toutes les vignes de Côte-d'Or, a estimé le représentant du parquet, Jeanne Delatronchette.
Viticulteur en biodynamie depuis les années 1970, Emmanuel Giboulot avait refusé de traiter les dix hectares qu'il exploite en Côte-de-Beaune et Haute-Côte de Nuits. Même à la pyréthrine, un pesticide naturel.
Contrôlé en juillet par la Direction régionale de l'agriculture, il a été convoqué devant la justice et encourt six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.
Ce qu'en dit Emmanuel Giboulot : "Quand la maladie sera chez moi, je ferai les traitements dans le cadre collectif"
"Ce qui compte, c'est qu'il y ait une condamnation", a commenté lundi Jean-Roch Gaillet, directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Bourgogne, soulignant que M. Giboulot est le seul producteur de Saône-et-Loire et de Côte d'Or, y compris dans la filière bio, à ne pas avoir traité ses vignes.
Source: AFP